Pulsion et civilisation is a critical work of psychoanalysis. It shows the considerable influence of the external environment, and civilization, on human beings when they develop mental disorders. Freudian psychoanalysis emphasizes the endogenous aspect of the cause for mental disorders, specifically the repressed and unfulfilled drive. Against the frustration engendered by repression, civilization should, according to Freud, meet the expectations of the subject. Since this task is not successful, the author speaks of Civilization and Its Discontents.
Our position is different. Civilization is largely the cause of misfortune of human beings. Through its ethics, its superego, it breeds frustration. It´s inevitable; humanity is made in and for the frustration.
In fact, our argument is as follows: firstly, it identifies several aspects of the drive concept without forgetting the pseudo-Marxist critique of the death instinct, precisely that of Wilehlm Reich. Furthermore, we are developing two topics of Freud with the aim to understand the phylogenetic superego and its close relationship to civilization.
Moreover, civilization is discussed including its dimension of social cohesion and ethics. Finally, it is the impact of ethics on the human psychic that especially arouses our interest as its product are largely neurosis, perversion and psychosis.
The heart of our problem remains a challenge to Civilization and Its Discontents. Or should we instead of calling it - Civilization and its Discontents call it - Discontents of the civilization?
POUR UNE CRITIQUE DE MALAISE DANS LA CIVILISATION
Pulsion et civilisation est un ouvrage critique de la psychanalyse. Il montre l´influence considérable du milieu extérieur, de la civilisation, sur l’être humain dans la formation des troubles psychiques. La psychanalyse freudienne met en exergue l´aspect endogène de la cause du trouble psychique, précisément la pulsion refoulée et insatisfaite. Contre la frustration qu´engendre le refoulement, la civilisation devrait, selon Freud, combler les attentes du sujet. Puisque cette tâche ne réussit pas, l´auteur parle de Malaise dans la civilisation.
Notre position est différente. La civilisation est en grande partie la cause du malheur de l’être humain. Par le biais de son éthique, son surmoi, elle engendre de la frustration. C´est inévitable, l´humanité est faite dans et pour la frustration.
En fait, notre argumentation se dessine de la manière suivante: d´une part, on cerne plusieurs aspects du concept de pulsion sans oublier la critique pseudo-marxiste de la pulsion de mort, précisément celle de Wilehlm Reich. D´autre part, nous développons les deux topiques de Freud dans l´objectif de comprendre le surmoi phylogénétique et son rapport étroit à la civilisation.
Par ailleurs, la civilisation est abordée notamment dans sa dimension de lien social et de son éthique. Enfin, c´est l´impact de cette éthique sur le psychique humain qui suscite surtout notre intérêt, en ce qu´il produit en grande partie de la névrose, de la perversion et de la psychose.
Le cœur de notre problématique reste une remise en question de Malaise dans la civilisation. Faut – il dire Malaise dans la civilisation ou Malaise de la civilisation?...